From mild Euroscepticism to radical anti-Europeanism: the refugee crisis of 2015 in the political debates of the countries of Central and Eastern Europe
De l’euroscepticisme léger à l’anti-européanisme radical : la crise des réfugiés de 2015 dans les débats politiques des pays de l’Europe centrale et orientale
Résumé
In 2015, during the Syrian and Iraqi civil wars, while facing an unprecedented wave
of refugees having afected its Member States in a very unequal way, the European
Union proposed a solidarist system of quotas for the distribution of refugees among all
the member states. Te attitude of the Central and Eastern Europe countries (CEECs)
was partly unexpected. Having been accustomed to newer EU member states, which
were initially inclined to follow the instructions of the European Commission, the
governing bodies of the EU and the governments of the countries of the Western
European countries have been struck by the absence of any real appetite from the
CEECs for consultation on the strategy and the policies to be adopted to cope with the
refugee crisis.Te objective of my article is to explain the positions of the countries of
Central and Eastern Europe with regard to the infux of refugees by focusing on the
political debates that took place in three representative countries for the whole of the
region (Hungary, Poland and Romania) between 2015 and 2016.
En 2015, en marge des guerres civiles syrienne et irakienne, confrontée à une vague
de réfugiés sans précédent ayant afecté ses États membres d’une manière très inégale,
l’Union européenne a proposé un système obligatoire de quotas de répartition des
réfugiés dans l’ensemble du territoire communautaire. La réaction des pays d’Europe
centrale et orientale (PECO) a été inattendue. Les instances dirigeantes de l’UE et les
gouvernements des pays d’Europe occidentale ont été surpris par l’absence chez les
PECO d’une volonté réelle de concertation avec les pays de « l’Ouest » sur la stratégie
et les politiques à adopter devant la crise des réfugiés. L’objectif de notre démarche est
d’expliquer les positions des pays de l’Europe centrale et orientale en ce qui concerne
l’afux de réfugiés en nous penchant sur les débats politiques qui se sont déroulés dans
trois pays représentatifs de l’ensemble de la région (Hongrie, Pologne et Roumanie)
entre 2015 et 2016
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